Chirurgie générale

Nous vous offrons un traitement compétent et simple de tous les problèmes chirurgicaux courants. Les petites interventions sont possibles directement dans la salle d'opération de notre cabinet.

La chirurgie générale englobe les soins chirurgicaux de pathologies courantes telles que les varices, les hernies, les inflammations de la vésicule biliaire et du caecum, mais aussi les ongles incarnés et les modifications cutanées. En tant que cabinet de groupe, nous avons la possibilité de mettre à votre disposition le meilleur interlocuteur pour votre problème et de garantir un suivi continu – même pendant les vacances et les jours fériés. Nous pouvons pratiquer les interventions pouvant être réalisées sous anesthésie locale, directement dans la salle d’opération du cabinet, ce qui vous évite de longues attentes et des rendez-vous supplémentaires. En ce qui concerne toutes les interventions nécessitant une anesthésie générale, nous travaillons avec les Hirslanden Cliniques « des Tilleuls » à Bienne et « Permanence » à Berne. Les techniques modernes et mini-invasives sont, pour nous, la norme.

Opérations de la peau et du tissu sous-cutané

Les opérations de la peau et du tissu sous-cutané concernent le plus souvent des petites tumeurs dans la majorité des cas bénignes. Il s’agit souvent de lipomes (tumeurs composées de graisse) pouvant mesurer de quelques millimètres à plus de 20 centimètres. Un autre motif fréquent d’intervention au niveau de la peau et du tissu sous-cutané est les athéromes (kystes sébacés). Mais on trouve également des maladies de peau malignes comme le cancer blanc de la peau (basaliome), le cancer noir de la peau (mélanome) ainsi que les modifications inflammatoires telles que les abcès (amas de pus).

Toutes les modifications de la peau et du tissu graisseux sous-cutané devant être enlevées, sont d’abord évaluées en consultation. Si le dossier de la personne concernée indique déjà que l’excision est possible sous anesthésie locale, nous prévoyons déjà le temps nécessaire lors de la première consultation. L’avantage pour les patient(e)s est qu’ils n’ont pas à attendre.

Selon la localisation et la taille de la lésion, l’exérèse est souvent possible sous anesthésie locale. La région concernée est excisée de façon fusiforme pour que la peau puisse être refermée ensuite directement. Mais, en cas d’inflammation une suture immédiate (primaire) n’est souvent pas possible, sinon l’inflammation reprendrait. Dans de tels cas, un traitement des plaies dit à ciel ouvert est nécessaire. La cicatrisation est alors secondaire. Selon la taille de la plaie, cela peut durer quelques jours à quatre semaines. Nous utilisons souvent, dans ce cas, la thérapie dite par pression négative. Un système à pression négative fermé (pansement VAC) permet de raccourcir nettement le temps de cicatrisation. Bien que cette méthode soit techniquement plus complexe, l’avantage pour les personnes traitées est évident. C’est aussi la raison pour laquelle le coût du traitement est entièrement pris en charge par la caisse maladie.

En cas de suspicion de lésion maligne de la peau, l’exérèse est pratiquée à une distance de sécurité. La préparation excisée est envoyée ensuite pour un examen histologique.

Varices

Les varices sont des anévrismes du système veineux superficiel. Elles apparaissent surtout au niveau des jambes. Le sang humain part du coeur et est distribué dans le corps par l’intermédiaire des artères. Le reflux se déroule de façon plus ou moins passive via le système veineux doté de clapets. Dans les varices, ces clapets sont défectueux, Empêchant ainsi le retour complet du sang du système veineux superficiel dans le système veineux profond. En conséquence de quoi, la pression augmente dans les veines qui forment alors des anévrismes. Les veines superficielles se trouvant directement sous la peau, elles sont visibles. En soi, les varices sont une pathologie bénigne. Néanmoins, elles peuvent être gênantes pour les personnes concernées.

Les symptômes typiques apparaissant surtout le soir sont des jambes gonflées, une sensation de lourdeur, de tension et des démangeaisons. De plus, des inflammations veineuses superficielles (thrombophlébite) peuvent se former. Si ce phénomène dure depuis plusieurs années, la pression accrue directement sous la peau peut provoquer ce qu’on appelle des ulcérations (jambes ouvertes). Celles-ci ne peuvent être résorbées qu’avec des mesures techniques fastidieuses et s’accompagnent le plus souvent, pour le patient, d’une expérience de la maladie très longue.

Diagnostic

Les varices sont faciles à repérer puisqu’elles sont visibles. Toutefois, il est déterminant de différencier clairement les tronçons de veine qui sont réellement défectueux et ceux qui peuvent éventuellement être conservés. De plus, il faut démontrer avec certitude que le système veineux profond est complètement intact dans la jambe concernée. Si ce n’était pas le cas et si on opère quand même, le retour du sang depuis la jambe concernée pourrait être, le cas échéant, énormément perturbé.

Par conséquent, pour poser un diagnostic juste, il est aujourd’hui usuel de pratiquer une angiographie avant l’opération des varices. Nous ne faisons pas cet examen nous-mêmes, mais envoyons la patiente/le patient chez un spécialiste du système veineux (angiologue). Une fois l’examen terminé, nous décidons, avec les patients, quel type de traitement est possible.

Traitement

En fonction du bilan clinique et de l’échographie, nous décidons en consultation, avec la patiente ou le patient, si un traitement endoluminal au laser ou une opération classique des varices est nécessaire.

Traitement endoluminal :

Dans le cadre du traitement endoluminal, le tronçon de veine inférieur est ouvert sous contrôle échographique et une fine sonde est introduite dans la veine sous anesthésie locale. Puis, la veine est fortement chauffée avec un laser, si possible, depuis l’intérieur, sur toute sa longueur, à nouveau sous contrôle, échographique pour que la veine se rétracte et ne soit plus disponible pour le retour du sang. Le flux de sang est dévié automatiquement au travers d’autres veines. Selon l’ampleur des veines à traiter, l’intervention peut prendre 30 à 90 minutes. Elle peut être réalisée sans problème en ambulatoire.

Opération classique des varices :

On cherche le confluent du système veineux superficiel et du système veineux profond au niveau de l’aine ou du creux poplité (selon le système veineux touché). On décroche les veines superficielles directement au départ du système profond au moyen de ligatures internes. On introduit ensuite un fil mince dans la veine et on le pousse vers le bas en direction de la jambe. On fixe le fil à la veine. Il est alors possible de tirer la veine hors de la jambe du haut vers le bas sur toute sa longueur. Si une seule jambe est touchée, cette intervention peut être également pratiquée en ambulatoire. Une opération sur les deux jambes est pratiquée en hospitalisation.

Dans ces deux traitements, il est indispensable de porter ensuite des bas de contention pendant au moins six semaines. Les chances de réussite de ces deux traitements sont identiques. Un traitement individuel peut, par conséquent, être tout à fait adapté aux données anatomiques et aux souhaits des patients.

Nous revoyons les personnes opérées en consultation au bout de six semaines. Suivant l’évolution, le traitement dit de compression avec des bas de contention peut être arrêté.

Inflammations d’une bourse séreuse (bursite)

Les bourses séreuses sont présentes sur pratiquement toutes les articulations du corps. Des inflammations peuvent survenir en particulier sur les articulations très exposées comme les coudes ou les genoux, suite à des blessures superficielles et aux bactéries qui entrent. De plus, une irritation mécanique chronique peut apparaître lorsque les articulations sont soumises à une sollicitation extrêmement mécanique (p. ex. travail fréquent en position agenouillée ou appuyé sur les coudes).

Symptômes

Au début les symptômes sont souvent non spécifiques : Les premiers symptômes peuvent être une sensation de pression chronique ou un léger étirement. Pendant la phase suivante, des douleurs à la pression importantes et un gonflement palpable apparaissent. De plus, on observe souvent un échauffement et un rougissement de l’articulation concernée.

Diagnostic

Le plus souvent, l’examen clinique permet d’établir un diagnostic certain. Parfois, une échographie ou une radiographie de l’articulation concernée peut être utile.

Traitement

On distingue le traitement conservateur et le traitement opératoire.

Traitement conservateur :

Le traitement conservateur ne réussit qu’au début. Il se caractérise par une mise au repos de l’articulation. De plus, on administre des antidouleurs et on refroidit localement. Suivant la gravité, on peut aussi prescrire des antibiotiques.

Traitement opératoire :

Si le traitement conservateur ne réussit pas, il faut opérer. Lors de cette opération, on essaie en premier lieu de drainer l’inflammation le plus souvent purulente. En cas d’inflammation aiguë, il est pratiquement impossible de faire la différence entre la bourse séreuse et la peau. C’est la raison pour laquelle on n’enlève pas, si possible, la bourse séreuse mais on l’ouvre seulement. Ensuite, on fait diminuer la réaction inflammatoire en mettant l’articulation au repos et, en parallèle, en administrant des antibiotiques. Le plus souvent, l’ablation complète de la bourse séreuse est nécessaire dans le cadre d’une deuxième opération.

Vésicule biliaire

La vésicule biliaire est responsable de l’accumulation de la bile inutilisée pour la digestion. La bile est sécrétée par le foie et chassée vers le duodénum par les voies biliaires suite à des stimuli hormonaux déclenchés par l’absorption de nourriture. La bile qui n’est pas utilisée pour la digestion peut être stockée dans la vésicule biliaire. Des composants de la bile peuvent se déposer et s’agglomérer pendant plusieurs années. De très petits corps solides (concrétions), qui, éventuellement, ne cessent de grossir, se forment et deviennent alors de véritables « cailloux ».

Statistiquement, environ 15 à 20 % des êtres humains ont des calculs biliaires. Mais ce n’est que chez la moitié des personnes concernées que des symptômes apparaissent au cours de leur vie.

Les coliques hépatiques surviennent lorsque de très petites concrétions migrent de la bile vers les voies biliaires où elles entraînent un blocage de l’écoulement. Les voies biliaires étant des tuyaux musculaires, elles peuvent se contracter de façon spasmodique, ce qui se traduit par une lithiase biliaire.

Si, en même temps, une réaction inflammatoire provoquée par la remontée de bactéries de l’intestin apparaît, nous parlons d’une inflammation de la vésicule biliaire.

Symptômes

Des douleurs sourdes à spasmodiques surviennent souvent dans la région de l’épigastre du côté droit. Les douleurs peuvent cependant irradier également jusque dans l’épaule droite ou le côté droit du dos. Elles sont souvent accompagnées d’une sensation de réplétion, de nausées et en partie de vomissements. En cas d’inflammation importante, il peut y avoir encore de la fièvre, de l’abattement et une sensation de malaise intense. Le niveau maximum est ce que le langage familier appelle l’empoisonnement du sang.

L’examen clinique révèle une zone très sensible à la douleur surtout à droite, sous l’arc costal. Le diagnostic est confirmé le plus souvent par une échographie ou un scanner.

Traitement

En présence d’une inflammation de la vésicule biliaire accompagnée de calculs (cholécystite lithiasique) le traitement de choix est l’ablation chirurgicale de la vésicule biliaire. Le cas échéant, une antibiothérapie sera mise en place avant l’opération. Si les résultats de l’analyse biologique de même que l’échographie indiquent qu’une petite concrétion pourrait avoir obstrué complètement le conduit cholédoque, il faut l’enlever avant l’opération. On y parvient à l’aide d’une endoscopie gastro-intestinale qui permet de visualiser les voies biliaires (CPRE). Lorsque le conduit cholédoque est dégagé et l’écoulement rétabli, le cas échéant il n’est pas nécessaire d’opérer en urgence. Dans tous les cas, nous recommandons cependant d’enlever la vésicule biliaire au cours des six à huit semaines suivantes.

Opération

Chez la plupart des patients il est possible d’enlever la vésicule biliaire avec la méthode dite « par le trou de la serrure (laparoscopie). On introduit une caméra dans la cavité abdominale par une incision d’environ deux centimètres pratiquée près du nombril. Ensuite, on procède à deux à quatre autres petites incisions pour faire passer les instruments dans la cavité abdominale. On peut alors dégager entièrement la vésicule biliaire de l’adhérence avec le foie sous contrôle visuel sur un moniteur et visualiser les voies biliaires. Ensuite – lorsque l’anatomie est visible avec certitude – la vésicule est clipsée et enlevée en totalité avec les calculs à l’intérieur.

Dans de rares cas, le plus souvent dans le cadre de fortes inflammations, il est impossible de pratiquer une laparotomie. Il peut alors être nécessaire de faire une incision sous-costale de Kocher (parallèle à l’arc costal droit) afin de pouvoir retirer la vésicule biliaire de manière classique.
Une opération de la vésicule biliaire ne peut être pratiquée que sous anesthésie générale et en hospitalisation. La plupart des patients restent alors deux à quatre jours à l’hôpital. Le patient peut être réalimenté immédiatement après l’opération (régime reconstituant) Une fois la vésicule biliaire enlevée, il n’y a aucune restriction alimentaire. Les patients peuvent continuer à se nourrir comme avant.

Polype de la vésicule biliaire

Des excroissances sur les muqueuses (polypes) peuvent également se développer dans la vésicule biliaire, comme dans d’autres organes, par exemple le gros intestin. En soi, ce sont encore des tumeurs bénignes mais, comme dans l’intestin, elles ont tendance à dégénérer, autrement dit à se maligniser.

Si un tel polype est visible à l’échographie et s’il mesure moins d’un centimètre, il est recommandé de surveiller sa croissance avec une nouvelle échographie dans les six à douze mois. A partir d’un centimètre, il est vivement recommandé d’enlever le polype avec la vésicule biliaire, car la probabilité qu’il se transforme en tumeur maligne augmente de façon notable.

Cancer de la vésicule biliaire

Le cancer de la vésicule biliaire (carcinome de la vésicule biliaire) est rare. Ses causes ne sont pas encore bien établies, mais les inflammations chroniques et les polypes de la vésicule biliaire semblent être, notamment, des facteurs de risque. Souvent le cancer de la vésicule biliaire est découvert par hasard dans le cadre d’un examen histologique de routine de la vésicule biliaire après une opération planifiée. Dans tous les cas, une réunion interdisciplinaire sur ce qu’il y a lieu de faire avec des oncologues (tumor board), à laquelle nous participons chaque semaine, est organisée.

En fonction du stade de la tumeur, une chimiothérapie et une ablation partielle supplémentaire du foie sont nécessaires. Nous vous expliquons dans le détail toutes les étapes thérapeutiques que nous organisons.

Syndrome du canal carpien

Le syndrome du canal carpien ou SCC) est un syndrome douloureux au niveau des doigts qui s’accompagne souvent de troubles de la sensibilité. Il est lié à la compression d’un nerf (le nerf médian) au niveau du poignet. Ce nerf passe, avec quelques tendons fléchisseurs des doigts, par un passage étroit, le fameux canal carpien. Celui-ci est formé par les os carpiens et par un ligament conjonctif de deux à quatre centimètres de large.

Le nerf médian est le nerf sensitivo-moteur du pouce, de l’index, du majeur et des parties de l’annulaire, autrement dit il a en charge la transmission de stimuli sensoriels. Des douleurs typiques apparaissent lorsqu’une pression est exercée durablement sur le nerf à cause d’un rétrécissement du canal. Elles se traduisent par des sensations d’engourdissement, des fourmillements et un « endormissement » au niveau de ces doigts, mais aussi parfois des douleurs aiguës. C’est souvent la nuit que les symptômes sont les plus forts ou en cas de position prolongée de la main, par exemple pendant la conduite d’un véhicule ou la lecture. L’origine de la compression est souvent inconnue, et les femmes sont un peu plus souvent touchées que les hommes.

Diagnostic

Les symptômes typiques permettent d’établir clairement un diagnostic. Toutefois, il est recommandé d’effectuer des mesures neurologiques pour confirmer le diagnostic.

Traitement

L’opération n’est pas toujours nécessaire. En cas de symptômes modérés ou récents, il est souvent possible d’appliquer un traitement conservateur, par exemple une orthèse de poignet portée la nuit et un médicament décongestionnant anti-inflammatoire. Il est également possible d’injecter localement une préparation à la cortisone avec une seringue fine. Mais, la plupart du temps ceci ne marche que pendant quelques semaines.
Les symptômes prolongés peuvent entraîner la détérioration du nerf qui, le cas échéant, ne guérit plus. C’est pourquoi, une opération rapide s’impose en cas de symptômes persistants ou importants.

Opération :

Le traitement opératoire du syndrome du canal carpien consiste à décomprimer le nerf en sectionnant le ligament conjonctif qui forme le toit du canal carpien. L’intervention est pratiquée en ambulatoire et, normalement, sous anesthésie locale, autrement dit sans anesthésie générale.

Traitement de suite

Après l’opération, les patients reçoivent une orthèse de poignet qui laisse les doigts libres. Cette orthèse doit être portée régulièrement pendant deux semaines jusqu’au retrait des fils. Cependant, il faut bouger les doigts plusieurs fois par jour.

Chances de réussite

La main peut être de nouveau utilisée à 100 % au bout de six à huit semaines. La cicatrice peut être sensible pendant trois à quatre mois. La plupart du temps, les symptômes nocturnes diminuent de suite après l’opération. Si les sensations d’engourdissement se prolongent avant l’opération, le temps de régénération du nerf peut durer jusqu’à six mois.

L’opération du canal carpien est une intervention fréquente et son taux de réussite est de plus de 90 %. Les rechutes sont très rares.

Plaies chroniques

Les plaies chroniques font partie des symptômes les plus fréquents. Elles apparaissent en particulier sur les jambes et, malheureusement, elles sont souvent longues à guérir. Nous le savons et nous passons volontiers du temps avec nos patients.

La plupart du temps ce sont les personnes âgées et malades qui sont touchées par les plaies chroniques. Il est très fréquent qu’il n’y ait pas de cause particulière aux symptômes mais que plusieurs pathologies y participent. Les patients atteints de diabète sucré, d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (maladie occlusive artérielle périphérique) et d’oedème lymphatique chronique (stase lymphatique) souffrent très fréquemment de difficultés de cicatrisation. Chez ces personnes, une blessure mineure peut déjà donner lieu à une plaie qui ne guérit pas.

Traitements

Un traitement efficace des plaies chroniques consiste à traiter le plus efficacement possible non seulement la plaie proprement dite mais aussi les pathologies de base. C’est la raison pour laquelle, pour les plaies chroniques, nous travaillons toujours avec des partenaires spécialisés (infectiologues, diabétologues, angiologues et kinésithérapeutes).

Nous évaluons les plaies, si nécessaire nous les nettoyons mécaniquement localement puis nous les traitons avec des pansements modernes (p. ex. alginates ou pansement par pression négative). Nous utilisons également des produits traditionnels et « redécouverts » tels que le miel médicinal.

Mesures supplémentaires :

Les autres traitements que nous prescrivons sont les drainages lymphatiques, une amélioration de la vascularisation ou l’optimisation des Zucker-Medikamente. Pour ces traitements, nous vous adressons à des collègues spécialisés.

Hernie inguinale

En cas d’hernie inguinale (hernia inguinalis), il n’y a pas de fracture osseuse. Il s’agit plutôt d’un élargissement d’une brèche existante dans la paroi de l’abdomen. Il se forme un anévrisme dans le tissu, visible ensuite de l’extérieur sous forme de protubérance. Le péritoine se retrousse vers l’extérieur, souvent relié avec le tissu adipeux et/ou l’intestin.

Les hommes souffrent beaucoup plus souvent d’une hernie que les femmes et, dans presque tous les cas, il faut l’opérer au cours de la vie. Mais il est souvent possible de planifier la date de l’intervention.

Symptômes

Les symptômes qui apparaissent fréquemment sont les suivants :

  • Protubérance dans la région de l’aine
  • Douleurs lancinantes dans l’aine
  • Evacuation irrégulière des selles

Situation d’urgence :

Un étranglement est mortel, mais heureusement rare. Dans un étranglement, le tissu fait protrusion, il est coincé dans l’orifice herniaire et menace de se nécroser. En cas de fortes douleurs, la protrusion est dure et il est impossible de la faire reculer, il vous est conseillé de consulter le plus vite possible un médecin. Dans ce cas, une opération doit être pratiquée en urgence.

Traitements

Chez l’adulte, nous recommandons toujours la mise en place d’un filet synthétique. Cette mesure permet de réduire nettement la probabilité d’une réapparition (récidive) de la hernie.

Nous distinguons les méthodes opératoires dites à ciel ouvert, comme la technique de Lichtenstein et les méthodes opératoires mini-invasives, p. ex la chirurgie plastique transcutanée par voie endoscopique (TEPP).

Opération à ciel ouvert de Lichtenstein avec implantation d’un filet :

La hernie est mise en évidence à l’aide d’une incision au niveau de l’aine. On retire une partie du sac herniaire et on enfonce le tissu restant dans la cavité abdominale. L’orifice herniaire est refermé avec des sutures spéciales. De plus, on implante un filet synthétique pour renforcer la paroi abdominale.

Chirurgie plastique transcutanée par voie endoscopique (TEPP) :

c’est une méthode opératoire « par le trou de la serrure » (par voie endoscopique). On dégage la hernie avec des instruments fins, on pose un filet synthétique depuis l’intérieur derrière le péritoine pour recouvrir l’orifice herniaire. Toute l’opération peut être surveillée depuis l’abdomen avec une caméra.

Là où c’est possible, nous privilégions la technique « par le trou de la serrure » parce que les statistiques montrent que les nerfs sont moins irrités et qu’il y a ainsi moins de douleurs chroniques à l’aine (douleurs qui durent pendant plus de six semaines). Autre avantage : En cas de hernies des deux côtés, l’intervention peut être réalisée par les mêmes incisions. Nous discutons toujours de la technique opératoire en amont avec les patients. De nombreux facteurs y jouent un rôle, notamment la taille de la hernie, les pathologies annexes et les opérations antérieures.

Hernies ombilicales et cicatricielles

Une hernie peut apparaître presque partout sur la paroi abdominale. Une hernie apparaît souvent sur des points faibles comme le nombril et l’aine ou dans la région d’anciennes cicatrices chirurgicales. Dans ces zones, l’intestin sort ou le tissu adipeux qui est devant sort vers l’extérieur à travers les couches de tissu conjonctif et/ou musculaires.

Hernie ombilicale

Des hernies de la paroi abdominale apparaissent particulièrement souvent sur le nombril ou également quelques centimètres au-dessus ou au-dessous au niveau de la ligne médiane du corps. Elles peuvent être très gênantes du point de vue visuel mais aussi provoquer des douleurs ou des symptômes de pincement.

Selon sa taille, la brèche dans la paroi abdominale peut être fermée par une suture. Lorsque la brèche a atteint une taille critique (1,5 cm), il existe un grand risque que la suture, seule mesure possible, se déchire. C’est pourquoi, nous recommandons, en plus de la suture, la mise en place d’un filet synthétique. L’opération peut être pratiquée à ciel ouvert ou  » par le trou de la serrure » (laparoscopie). La décision dépend de votre situation particulière ainsi que de vos souhaits personnels.

Hernie cicatricielle

Les hernies cicatricielles apparaissent au niveau des cicatrices chirurgicales qui constituent également un point faible dans la paroi abdominale. Les hernies surviennent chez 10 à 15 % de tous les patients opérés dans la région abdominale. Dans ce cas, la suture n’a pas suffisamment tenue après l’opération. Il faut maintenant apporter dans tous les cas un renfort supplémentaire avec un filet. Ceci peut se faire de nouveau soit à ciel ouvert soit « par le trou de la serrure » (laparoscopie). Dans un tel cas, des conseils approfondis sur les différentes solutions sont très importants : Aujourd’hui, on peut opérer beaucoup de choses avec la technique « par le trou de serrure », mais celle-ci n’est pas toujours adaptée à tous les patients.

Hémorroïdes

On appelle hémorroïdes des veines dilatées en permanence sur l’extrémité du canal anal. Le réseau de veines et d’artères est important pour la continence fine : C’est grâce à elles que nous sommes capables de retenir de très petites quantités d’air et de liquide dans le canal anal. Un grossissement pathologique des coussinets peut provoquer des symptômes tels que sensation de corps étranger, incontinence fécale, saignements, démangeaisons et douleurs.

Les différents degrés

Au plan clinique, les hémorroïdes sont réparties en quatre degrés :

Degré 1 :
Les hémorroïdes se trouvent dans le canal anal et sont invisibles de l’extérieur. On ne les remarque que lors d’un examen proctologique avec des instruments optiques.

Degré 2 :
Les nodules sortent lors de la poussée, mais se rétractent ensuite d’eux-mêmes.

Degré 3 :
Les hémorroïdes sortent du canal anal et ne se rétractent pas spontanément. Mais on peut les replacer avec le doigt.

Degré 4 :
Les hémorroïdes restent extériorisées et il n’est plus possible de les replacer manuellement.

Traitements

Nous essayons toujours de déterminer avec vous le meilleur traitement. Pour ce faire, nous tenons compte de vos antécédents personnels, du stade de la pathologie et de vos souhaits personnels. Nous appliquons aussi bien des techniques opératoires qui ont fait leurs preuves (intervention de Ferguson ou de Longo) que des méthodes plus récentes, en partie beaucoup moins douloureuses, comme l’ablation par radiofréquence avec la méthode Rafaelo. Nous vous conseillons avec plaisir à propos des solutions entrant en ligne de compte.

Pronostic

Pour qu’une opération réussisse, il est déterminant d’éliminer les causes de la formation des hémorroïdes. Souvent, il s’agit d’une constipation qui dure depuis des années. Par conséquent, des entretiens approfondis sont très importants précisément en proctologie.

Varices périnéales

Autrefois, ces symptômes étaient appelés, à tort, hémorroïdes externes. Il s’agit d’un gonflement très douloureux qui apparaît soudainement à l’extérieur du canal anal au niveau de la peau. Ce gonflement n’est pas dû à une dilatation des vaisseaux comme pour les hémorroïdes, mais à un caillot localisé. Les varices périnéales ne sont toutefois pas un signe de tendance thrombotique générale et n’ont rien à voir avec une thrombose des veines de la jambe ou une embolie pulmonaire.

Replis de peau sur l’anus (marisques)

Les marisques sont des replis de peau à l’extérieur de l’anus. Elles sont bénignes mais peuvent nuire à l’hygiène de la zone anale et donc à la qualité de vie et provoquer des démangeaisons. Les marisques peuvent ressembler à des hémorroïdes, des condylomes de l’anus ou à un cancer anal. C’est la raison pour laquelle, nous vous recommandons de faire pratiquer un examen proctologique pour évaluer toutes les observations anomales dans la région du rectum.

Selon leur taille, les marisques peuvent être enlevées sous anesthésie locale directement au cabinet ou, si le patient le souhaite, sous anesthésie partielle ou générale en salle d’opération.

Fissures anales

Une déchirure dans la muqueuse de l’anus au niveau du sphincter est appelée fissure. Elles sont souvent dues à des selles trop dures ou à une pénétration anale pendant les rapports sexuels. La zone autour du sphincter étant très sensible, la fissure provoque très fréquemment de fortes douleurs. On observe souvent aussi des traces de sang rouge clair sur les selles ou le papier toilette.

Traitements

Une fissure détectée à un stade précoce peut être guérie sans chirurgie dans plus de 80 % des cas. Le traitement consiste à administrer des médicaments régulateurs du transit intestinal, des antidouleurs et à appliquer des pommades qui améliorent la vascularisation locale. Pour que ce traitement conservateur réussisse, la participation des patients est très importante. Toutefois, la plupart du temps cela ne pose aucun problème puisque nous expliquons toujours de manière approfondie l’origine et le concept thérapeutique.

Dans tous les cas, nous tentons d’obtenir d’abord une guérison sans opérer. Si, malgré un traitement adapté, il n’y a pas de cicatrisation dans les 6 semaines, ou si les symptômes sont présents depuis longtemps, il faudra procéder quand même, le cas échéant, à une intervention chirurgicale.

Abcès et fistules

Une fistule est une communication tubulaire entre un abcès et l’épiderme. Une fistule anale est due à une inflammation des glandes d’Hermann (cryptes). Elle peut conduire à une accumulation locale de pus (abcès). L’inflammation se crée alors un chemin depuis l’orifice interne de la fistule dans le canal anal vers l’extérieur jusqu’à la peau par lequel s’écoule ensuite le pus ou le liquide.

Les fistules anales peuvent également se former à la suite d’une fissure anale chronique (déchirure anale). Cela peut donner lieu à une colonisation par des bactéries et à une inflammation chronique qui pénètre lentement en profondeur et traverse le sphincter. Si l’inflammation atteint la surface de la peau, la fistule est complètement continue.

Des fistules peuvent aussi apparaître dans le cadre d’une inflammation intestinale (p. ex. maladie de Crohn). Les fistules qui apparaissent alors sont souvent complexes, elles traversent toutes les couches musculaires ou forment des passages jusqu’à la paroi abdominale ou la région glutéale.

Traitements

Les fistules ne guérissant spontanément que très rarement, une opération est presque toujours nécessaire. L’intervention consiste à exciser le canal fistulaire et le tissu environnant. La plaie chirurgicale reste volontairement ouverte et cicatrise. Le processus de guérison d’une plaie ouverte dure quatre à six semaines. Le taux de réussite pour les fistules superficielles non complexes peut atteindre 90 %.

Les fistules infectées par des bactéries ou celles qui affectent une grande partie du sphincter, sont plus complexes à traiter. Le tissu étant enflammé, au début il est impossible d’évaluer la situation avec certitude. Dans ce cas, on maintient le passage de la fistule ouvert à l’aide d’un séton pour que l’inflammation puisse se résorber sur une période de quelques semaines. Ce n’est que plus tard que l’opération proprement dite est réalisée. Il existe désormais au moins 10 méthodes opératoires différentes. Toutefois, aucune de ces méthodes n’est actuellement complètement satisfaisante à tous points de vue. Le taux de guérison est compris entre 20 et 90 %.

Aperçu des techniques opératoires :

Clivage d’une fistule anale (fistulotomie)

Le trajet de la fistule est mis à plat puis entièrement retiré. Il est possible de sectionner env. 20 % du sphincter sans occasionner de déficit fonctionnel. En cas de section d’une plus grande zone, le sphincter peut être refermé (reconstruit) avec des sutures. Un taux de guérison jusqu’à 90 % est obtenu après un clivage de la fistule.

Lambeau muqueux d’avancement rectal (LAR) :

Si une fistule traverse entièrement le sphincter, l’opération est plus difficile : Il est recommandé ici de retirer le trajet depuis l’extérieur jusqu’à l’endroit où le sphincter est percé. La partie du trajet à l’intérieur du muscle est curetée et le muscle suturé par-dessus. L’ouverture dans l’intestin, donc l’orifice fistuleux interne, est fermé en plus avec un lambeau d’avancement muqueux (LAR). Celui-ci fait office de couvercle qui ferme hermétiquement l’orifice interne.

Pose d’un fil (pose d’un séton) :

Le séton est un fil ou une languette élastique qui est introduit(e) dans une fistule. Il permet de créer un drainage contrôlé afin de réduire l’infection. Dans le même temps, le trajet fistuleux « durcit », il est pour ainsi dire préparé. Un séton reste souvent quelques mois dans la fistule jusqu’à ce que l’opération définitive soit planifiée.

La majeure partie des patients s’accommodant très bien de ce drainage contrôlé au bout de quelques semaines, un traitement permanent avec un séton est également une option.

Ligature inter-sphinctérienne du trajet fistuleux (LIFT) :

La LIFT fait partie des techniques opératoires actuelles les plus prometteuses. Elle consiste à mettre le trajet fistuleux en évidence dans le sphincter et à le sectionner. De plus, on retire aussi la partie externe du trajet fistuleux à hauteur du sphincter.

Condylomes

Les condylomes sont provoqués par le papillomavirus humain (PVH). Ce sont essentiellement des tumeurs bénignes. Elles ont, la plupart du temps, l’aspect de petits nodules blanchâtres tout autour de l’anus, dans le canal anal ou, chez la femme, dans la région du vagin.

La contamination se fait, majoritairement, par voie sexuelle, mais peut aussi être due à une infection par contact. Jusqu’à 60 % des adultes sont infectés par ce virus.
Les symptômes sont des démangeaisons, des suintements et une sensation de corps étranger.

Traitements

Les condylomes externes isolés peuvent être traités avec des pommades et des solutions. En cas d’atteinte plus importante et de localisation dans l’anus ou dans le vagin, un traitement par électrocoagulation ou laser spécial est nécessaire. Un seul traitement n’est souvent pas suffisant car les condylomes réapparaissent fréquemment. C’est la raison pour laquelle un suivi minutieux est nécessaire.

Fistule coccygienne (sillon interfessier)

La fistule coccygienne est une pathologie sans la région coccygienne dans laquelle la pénétration de poils dans la peau provoque une inflammation. Cette inflammation peut ensuite donner lieu à une fistule. Cette pathologie peut devenir aiguë avec l’apparition d’un abcès ou chronique avec la formation d’une fistule et un gonflement suintant récurrent.

Traitements

Elle ne peut être traitée que par voie chirurgicale. Au stade aigu, l’ouverture chirurgicale de l’abcès est prioritaire. Au stade chronique, le retrait prudent de l’orifice fistuleux externe est, la plupart du temps, le traitement de choix, mais un traitement au laser est également possible. Si les fistules sont très grosses, une reconstruction plastique de la peau est nécessaire.

Diverticulite

Les diverticules sont des petites évaginations bénignes de la muqueuse intestinale. Elles se forment au cours de la vie chez env. 70 % des personnes. Lorsque ces excroissances s’enflamment il s’agit d’une diverticulite. Le plus souvent c’est la portion de l’intestin à gauche du bas-ventre (sigmoïde) qui est touchée. Le spectre des symptômes va d’une inflammation silencieuse, pratiquement imperceptible à une perforation très douloureuse et délétère de l’intestin.

Symptômes

Les symptômes d’une diverticulite sont une douleur soudaine à la section de l’intestin touchée, accompagnée de fièvre, de nausées, de vomissements et d’une modification de la défécation – de la diarrhée à la constipation.

Diagnostic

Le diagnostic est posé au moyen d’une échographie et/ou d’un scanner de l’abdomen. Après la diminution des symptômes, il est recommandé de procéder également à une coloscopie afin d’exclure toute pathologie maligne du gros intestin.

Traitements

Le traitement consiste, la plupart du temps, en une antibiothérapie, ambulatoire ou, dans les cas les plus graves, également en hospitalisation. En cas d’inflammations répétées ou d’évolution aiguë grave, il y a lieu d’envisager une résection par voie chirurgicale de la portion d’intestin touchée. La résection est réalisée, la plupart du temps, avec la technique « par le trou de la serrure » (laparoscopie).

Aujourd’hui, un anus artificiel provisoire (stomie) n’est plus que très rarement nécessaire. Mais une stomie doit toujours être la dernière option pour rétablir la santé de la personne concernée dans les situations inflammatoires graves. Nous informons toujours nos patients à propos de cette situation d’urgence.

Nous vous recevons avec plaisir sur nos sites de Berne et Bienne.

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